Une enquête sur l’impact de la crise sur les startup (du 30 septembre au 7 octobre 2020) a été publiée, récemment, par la plateforme « Branper ». Les données collectées nous ont permis d’apprendre plus sur ces startup et leur manière de gérer la crise du Covid-19.
Les secteurs d’activité des startup participant à l’enquête de « Branper » concernent essentiellement le développement (14%), le commerce (13%), les services (12%), les services B2B (10%). On trouve également des startup dans les secteurs de la santé, des marchés, de l’agriculture, de l’éducation, des logistiques et autres.
A la question de savoir si la startup est labellisée « startup Act », seuls 36% ont répondu par l’affirmatif alors que 51% ne le sont pas et 13% sont en pré-label. Mieux encore, les startup interrogées sont âgées moins de 6 mois (10%), entre 6 mois et 1 an (11%), entre 1 et 2 ans (18%), entre 2 et 3 ans (17%), entre 3 et 4 ans (20%), entre 4 et 5 ans (15%) et 5 ans et plus (9%). On peut dire que les startup participantes sont relativement récentes tandis que d’autres ont une courte expérience dans la vie active.
Arrêt partiel ou total de l’activité
Quel est l’impact de la crise du Covid-19 sur l’activité de ces startup ? La majorité des startup, soit 28%, ont entamé un changement d’activité alors que 26% pensent à l’amélioration de leur activité. Aussi, 19% ont opté pour l’arrêt partiel de l’activité et 17% ont choisi une accélération de l’activité. Seuls 10% des startup se sont trouvés obligés d’arrêter totalement leur activité. La crise du Covid-19 a eu aussi un impact sur les employés desdites startup. Toutefois 63% des startup n’ont pas renvoyé leurs employés et n’ont pas effectué des recrutements.
Aussi, 13% de ces petites entreprises ont effectué un recrutement de moins de cinq personnes, alors que 9% ont jugé bon de renvoyer moins de cinq personnes. Ainsi que 8% ont recruté entre cinq et dix personnes. D’autres startup (4%) sont allées plus loin en renvoyant entre cinq et dix personnes et 2% ont recruté plus de dix personnes. Enfin, une minorité (1%) a renvoyé plus de dix personnes dans un souci d’alléger les charges.
Les principales sources de financement des startup sont les ventes (27%), les capitaux propres (19%), les subventions (17%), les aides financières de l’entourage (12%), la bourse des startup Act (9%), le business Angels qui est un programme d’accélération (8%), la levée de fonds (5%) et les crédits (3%). Contrairement à ce que l’on a tendance à croire, les crédits ne sont pas le seul recours des gérants de ces entreprises pour diverses raisons, dont celle qui concerne l’éligibilité. Les priorités des startup interrogées consistent (par ordre d’importance) à trouver des clients et générer des ventes, à avoir des subventions, avoir accès au financement, à reporter les charges fiscales et à avoir un accompagnement comme les conseils et la formation.
Si la crise va durer dans le temps, 20% des startup ne vont pas survivre plus de 4 mois, alors que 15% survivront 3 mois. Les pas autres entreprises seront actives jusqu’à 5 mois (13%), 6 mois et plus (17%), 2 mois (16%) et un mois (19%). Pour adapter leur travail à la crise, 15% des startup ont recours au télétravail et ne déplacent leurs employés qu’en cas de nécessité, 38% assurent un mix entre télétravail et déplacement, 6% ne font que des déplacements et 5% affirment que l’activité est en arrêt. Au cas où la crise persiste encore, 61% des startup comptent s’adapter à la situation et trouver des solutions pour s’en sortir, 37% continuent à travailler avec la même stratégie actuelle et 2% arrêtent leurs activités et ferment boutique.